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 Anvar, jeune voleur

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Anvar




Messages : 5
Date d'inscription : 10/05/2012

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MessageSujet: Anvar, jeune voleur   Anvar, jeune voleur I_icon_minitimeJeu 10 Mai - 18:57

Anvar est né dans les taudis d’Eldaran. Sa mère était une femme qui devait être très belle mais qu’une vie de misère avait rendue maigre et vieille avant l’heure. Son père était un ancien soldat ivrogne et violent. Le soir, il apportait de quoi manger puis partait boire et revenait tard. Anvar n’a jamais su son travail et n’a probablement jamais eu envie de le savoir. Il avait quatre ans quand sa mère accoucha de sa sœur. Il faisait particulièrement froid ce jour là et l’accouchement fut difficile mais finalement, la petite vint au monde. Elle avait les yeux noisette et fut nommée ainsi. Son regard donnait l’impression qu’elle vous disait « je sais ».
Anvar se prit immédiatement d’affection pour elle et ne la quitta plus. Les mois se succédèrent ainsi, avec la même monotonie. Le matin, son père partait travailler, lui s’amusait avec sa sœur et d’autres gamins. Ensuite le soir, son père rentrait, donnait un peu d’argent et allait boire. Quand il revenait, la nuit, Anvar entendait souvent des coups et des pleurs derrière la cloison séparant sa chambre et celle de ces parents.
Ainsi passa sa vie jusqu’à ce que, trois ans après la naissance de sa sœur, sa mère accouche d’un autre enfant. C’était le début d’après midi, il faisait très chaud. Son père était absent mais une vieille femme était là pour superviser l’accouchement. Ce fut long, très long. Encore aujourd’hui, Anvar se souvient d’avoir attendu une éternité avec sa sœur. Il entendait les cris des sa mère. Plus tard, la vielle femme s’approcha de lui. Elle avait le visage fermée et ne regarda pas directement les deux enfants. Puis elle murmura, presqu’à regret : «c’était ta mère petit?». Anvar hocha la tête et la vielle femme lui annonça qu’elle était désolée.
Ne comprenant pas, ou refusant de comprendre, le petit garçon entra dans la pièce en tenant sa sœur par la main. Il aperçut sa mère allongée dans du sang. Elle ne bougea pas à son approche et la vielle femme répéta qu’elle était désolée, qu’elle n’avait rien pu faire pour elle ni pur son enfant. Alors Anvar compris. Il courut vers le corps inanimé et se mit à pleurer. Sa sœur lui tenant encore la main, elle la serra plus fort. Elle ressentait le chagrin de son frère bien qu’elle ne le comprenne pas. Il resta là pendant le reste de la journée, insensibles au monde extérieur, il n’entendit même pas la vielle femme partir. Pour lui le monde semblait s’être arrêté. Il avait sept ans.
Le bruit de pas derrière lui le firent sortirent de sa torpeur. Il vit son père qui fixait le corps de sa mère. Il avait une mine qui indiquait clairement qu’il avait trop bu. Il porta son attention sur ses enfants, particulièrement sur sa fille. Il se mit alors à hurler des insultes et se jeta sur eux. Anvar s’interposa entre son père et sa sœur et il reçut les coups de l’ivrogne. Des larmes jaillirent de ses yeux mais elles ne firent qu’attiser la fureur de son père. L’enfant fit alors de son mieux pour les retenir. Dès lors, la vie pour eux devint un enfer. Leur père rentrait de plus en plus tard, leur donnait à peine de quoi se nourrir, criait et frappait souvent son fils puis partait boire.
Quelques mois plus tard, un homme vint les chercher et les mena dans une masure faite de planches à moitiés pourries. Là ils virent leur père étalé sur le sol, de nombreuses personnes s’agitant autour de lui. L’homme leur appris que leur père était mort d’une maladie. Son cœur s’était brusquement arrêté. Anvar ne versa pas une larme, ne regretta même pas son père. Le soir même, une famille aussi miséreuse qu’eux le chassa de leur maison. A partir de ce jour, les deux enfants vécurent dans la rue. Se cachant dans les coins sombres et volants leur subsistance. Dans les taudis, il ne fait pas bon d’être deux enfants seuls…
Anvar ne s’abaissa jamais à mendier. S’ils n’arrivaient pas à survivre, c’étaient qu’ils ne le méritaient pas. Quand ils se faisaient prendre, ils courraient ; parfois ils leur arrivaient de ne pas se nourrir. Un jour, Anvar trouva un chiot abandonné et décida de l’adopter. Sur le moment, le chiot lui apparut semblable à lui-même : sans famille, obliger de voler sa nourriture pour survivre. Il avait le poil gris et Anvar choisit de l’appeler Brouillard. Par la suite, l’animal devint un fidèle ami des deux enfants.
Ils vécurent ainsi, se cachant, volant de quoi survivre. Un jour, âgé de dix ans Anvar trouva une dague trainant dans la boue. Il la ramassa et la glissa dans ses haillons. Il était seul ce jour-là et l’arme lui parut utile s’il devait se défendre même s’il ne pensait pas l’utiliser de sitôt. Le Destin allait lui donner tort, pas plus tard que le soir même. Il rentrait avec quelques pièce qui pourraient leurs permettre de vivre un jour ou deux. Il sifflotait joyeusement, fier de sa prise quand il aperçut la cache où ils avaient trouvés refuge. En approchant, il distingua un homme. C’était un gros bonhomme mal rasé qui puait l’alcool. Erwan s’arrêta prudemment. L’homme ne l’avait pas remarqué. Soudain il entendit les cris de sa sœur et les aboiements de son chien. Il s’élança alors et bondit mais fut repousser par une violente gifle de l’homme.
Le garçon alla s’étaler sur le sol tandis que l’agresseur se retournait vers sa sœur en ricanant. Anvar se releva en titubant. Aveuglé par la peur et la colère, il tira sa dague de ses vêtements puis se jeta sur la brute. Celui-ci, croyant s’être débarrassé du morveux, ne s’attendait pas à cette réaction et s’écrasa sur le sol. Mais a plus grosse surprise fut la vue du couteau que tenait l’enfant. Il écarquilla les yeux et voulut se protéger ; mais c’était trop tard, la lame s’enfonçait déjà dans sa chair. Elle se releva puis s’abaissa encore et encore perforant chairs et muscles, atteignant les organes. Les coups étant imprécis, l’homme mourut lentement. Anvar se releva et s’approcha de sa sœur en pleurs. Son regarda était tranchant comme l’acier et très déterminé. Il prit la fillette dans ses bras et murmura : « C’est fini, personne ne te fera de mal ». A ce moment, il comprit qu’il ne reculerait devant rien pour la protéger, même le meurtre.
Quelques jours plus tard, il se mit à pleuvoir à verse. Le soir survenant, les deux enfants et le chien cherchèrent un abri. C’est trempés qu’ils arrivèrent devant une maison délabrée. La nuit était tombée rapidement et les miséreux ne distinguaient plus que les contours de la bâtisse. Ils ne virent pas, en revanche ses occupants. C’est seulement en entrant par un trou dans le mur qu’ils purent les contempler. Ils étaient une quinzaine, comme eux, orphelins abandonnés de tous, forcés de vivre dans un monde qui ne s’occupait pas d’eux. Ils avaient pour la plupart entre cinq et douze ans. Serrés par petits groupes, ils dévisagèrent d’un air méfiant les nouveaux arrivants. Un gamin sortit de l’ombre et leur dit en s’approchant d’un air menaçant : « Qu’est-ce qu’vous voulez ? Si c’est pour nous voler, vous feriez mieux de partir ! ». Il ne devait pas être plus âgé qu’Anvar mais il avait une attitude autoritaire. « Alors, tu veux quoi ? J’te préviens, j’suis l’chef. Alors ils n’hésiteront pas à t’attaquer si je l’ordonne. »
« On voudrait seulement un abris pour cette nuit… s’il te plaît ». Le chef du groupe ne répondit pas, cherchant un piège. Puis une voix jaillit des ténèbres : «Laisse-les entrer Gareth. Tu vois bien qu’ils sont comme nous». Le dénommé Gareth leur fit signe d’entrer et leur indiqua un emplacement libre. « Je fait confiance à Jared, mais si tu veux vivre ici, tu vas devoir travailler. Et elle aussi, dit-il en désignant sa sœur. Mais on en reparlera demain.» Anvar hocha la tête en guise de remerciement et s’installa à l’endroit indiqué. Le lendemain il s’explique avec le chef de la petite bande et son bras droit, Jared. Il apprit que le petit groupe se partageait les tâches ; certains volaient, d’autres mendiaient, d’autre encore essayaient d’aménager le Refuge. Anvar se fit rapidement accepter grâce à ses talents de voleur. Il était le meilleur de tous. Gareth et Jared devinrent rapidement ses amis. Une fois seulement il dû se battre avec d’autres enfants qui se moquait de sa sœur.
Les années passèrent, quand un jour, le groupe d’enfants apprit l’arrivée en ville d’un petit groupe d’aventuriers. Ils rentraient des ruines dans la jungle avec un petit trésor. Anvar proposa de s’emparer du butin. Après le vol à la tire et le vol à l’étalage, ils allaient passer au cambriolage. A la suite d’une rapide concertation, la proposition fut acceptée et un plan d’action fut édifié. Cinq enfants participeraient au cambriolage. Trois entreraient dans l’auberge où logeaient les aventuriers et les distrairaient en leur faisant raconter leur histoire tandis que les deux autres, Anvar et Gareth, s’empareraient du butin. Un repérage permis d’apprendre que le magot était dans la chambre des aventuriers. Une fenêtre donnait sur l’arrière cour. C’est par là que les deux enfants choisir de passer. Quelque temps après l’entrée de l’autre groupe, Anvar et Gareth se faufilèrent dans l’arrière cour et escaladèrent le mur. Anvar n’hésita qu’un instant avant de briser la fenêtre fermée. Dans la chambre, ils trouvèrent le butin tant convoité. A la vue du trésor les deux gamins se regardèrent et sourirent. Puis ils prirent le plus le plus d’or possible et s’en allèrent en courant. De retour au Refuge, ils montrèrent leur prise aux autres qui furent ravis. La vie souriait de nouveau aux orphelins. A ce moment là, Anvar décida de ne plus voler pour survivre mais pour vivre. Au cours des mois suivants, ils firent d’autres cambriolages. Il leur arrivait de se faire prendre, mais dans ces occasions il leur suffisait de courir pour semer leur poursuivant. Jamais personne ne les rattrapaient. Pour Anvar, jeune garçon de quatorze ans, la vie redevenait intéressante.
Quelques mois plus tard, Anvar et Gareth discutait de leur avenir. Il voulait créer un orphelinat pour recueillir tous les enfants qui, comme eux, se retrouveraient seuls. Mais pour cela il leur faudrait une grosse somme d'argent. Pour Anvar, cet argent il ne pourrait pas le trouver à Eldaran même s'il conservait leur butin pendant des années. c'est pour cela qu'il proposa de se rendre à Pont-Aran pour essayer d'en trouver. Devant la détermination du garçon, Gareth fut contraint d'accepter son départ. Anvar laissa sa soeur aux bons soins de Gareth et Jared à qui il faisait confiance et s'embarqua clandestinement dans un navire marchand qui se rendait à Pont-Aran.


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